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Baromètre des risques Allianz : Quels sont les principaux risques pour les entreprises en 2025 ?

Le 14e baromètre des risques d'Allianz repose sur une enquête réalisée en octobre-novembre 2024, impliquant 3 778 experts de 106 pays et couvrant 24 secteurs industriels. Les participants ont identifié jusqu'à trois risques prioritaires pour leurs activités, avec une forte représentation des grandes entreprises (46 %). Ce rapport offre un aperçu unique des priorités et des préoccupations des entreprises face à un paysage de risques en constante évolution.

Cet article contient :

  • Les principaux risques identifiés pour 2025 comprennent les cyberrisques, les interruptions d'activité et les catastrophes naturelles.
  • L'impact sur les risques des nouvelles technologies et des développements de l'intelligence artificielle (IA) est un nouvel entrant dans le top 10, à la 10e place.
  • Les principaux risques sont complexes et interconnectés. Les entreprises doivent privilégier une approche globale de la gestion des risques.

Les principaux risques identifiés pour 2025 comprennent les cyberrisques, les interruptions d'activité et les catastrophes naturelles. Ces préoccupations reflètent un environnement de risques de plus en plus complexe et interconnecté. Dans ce contexte, les entreprises et leurs partenaires assureurs doivent adopter une gestion holistique des risques et renforcer leur résilience, malgré les défis imposés par la volatilité des décisions commerciales à court terme, les crises mondiales et la hausse du coût de la vie.

En 2025, les cyberincidents dominent pour la quatrième année consécutive, avec 38 % des réponses des experts. Tandis que, l'impact sur les risques des nouvelles technologies et des développements de l'intelligence artificielle (IA) est un nouvel entrant dans le top 10 des risques mondiaux, à la 10e place. Étroitement liée à la cybernétique, l'interruption d'activité se classe en deuxième position (31 %), juste devant un autre risque connexe, les catastrophes naturelles, en troisième position (29 %).

Les chiffres de cette infographie représentent la fréquence de sélection d'un risque en pourcentage de l'ensemble des réponses de 3 778 personnes interrogées dans le cadre de l'enquête :
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  1. Cyberincidents
    Attaques par ransomware, violations de données et pannes informatiques restent au premier plan. Ces risques sont également amplifiés par l'introduction de nouvelles technologies telles que l'intelligence artificielle.
  2. Interruptions d’activité
    Liées à la perturbation des chaînes d'approvisionnement, ces interruptions continuent d'être une priorité pour les entreprises, mettant en évidence la nécessité d'une planification adaptative.
  3. Catastrophes naturelles
    Les pertes assurées liées à ces événements ont dépassé 100 milliards de dollars pour la cinquième année consécutive, renforçant leur importance pour les entreprises.
  4. Changements réglementaires
    L'évolution des normes, notamment en matière de développement durable, représente un défi majeur. Les exigences en matière de rapport sur les risques climatiques sont au cœur des préoccupations.
  5. Changements climatiques
    Les conséquences des phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations sont fortement redoutées par les entreprises tandis que la gestion du risque de transition est le principal domaine d'action pour l'avenir.

Dans un contexte de forte incertitude géopolitique et économique et d'évolution de l'environnement des risques, les trois principaux risques que sont la cybercriminalité, les interruptions d'activité et les catastrophes naturelles, mais aussi de nombreux autres périls classés dans les dix premiers, sont particulièrement complexes, imprévisibles et interconnectés.

Ce qui ressort du baromètre des risques de l'Allianz de cette année, c'est l'interconnectivité des principaux risques. Un changement dans l'un d'entre eux - ou même une mesure d'atténuation - peut avoir un effet d'entraînement sur un autre, et encore un autre. Les entreprises doivent privilégier une approche globale de la gestion des risques.

Les phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les inondations dévastatrices survenues en Espagne l'année dernière, la multiplication des conflits géopolitiques, ainsi que les cyberincidents tels que la panne de CrowdStrike, démontrent la nécessité de continuer à renforcer la résilience.