Note du pays
Risque Faible pour les entreprises
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Risque économique
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Risque des affaires
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Risque politique
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Risque commercial
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Risque de financement
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Risque économique
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Risque des affaires
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Risque politique
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Risque commercial
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Risque de financement
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PIB | 632,2 milliards USD (Classement mondial : 23, Banque mondiale 2023) |
Population | 11,8 millions (Classement mondial : 80, Banque mondiale 2023) |
Forme de l'Etat | Monarchie parlementaire constitutionnelle |
Chef du gouvernement | Alexander De Croo (Premier Ministre) |
Prochaines élections | 2029 (législatives) |
Forces et faiblesses
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- Croissance modérée et résilience tout au long de la double crise
- Marché du travail résilient
- La consommation privée reste soutenue par le mécanisme d'indexation des salaires
- Le secteur financier résilient fait preuve de solidité, avec une rentabilité améliorée et une position de capital renforcée dans le secteur bancaire
- Stratégiquement situé au cœur de l'Europe, abritant des institutions internationales et des travailleurs
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- Sous un strict contrôle fiscal de l'UE, compte tenu d'un important déficit public et d'un ratio d'endettement public élevé ; aucun effort de consolidation significatif n'est prévu à court terme
- L'indexation automatique des salaires se traduit par des pressions inflationnistes plus persistantes et nuit à la compétitivité
- Pays orienté vers l'exportation souffrant dans un environnement de demande mondiale faible
- La fragmentation politique persiste
Situation économique
L’activité économique en Belgique s’est stabilisée en 2024, soutenue principalement par la consommation privée et l’investissement. Les dépenses des ménages sont restées solides, grâce à l’appui du gouvernement pendant la double crise et à l’indexation des salaires, qui a protégé le pouvoir d’achat des consommateurs. Bien qu’il ait été volatil, l’investissement a également progressé et se situe désormais 4,4 % au-dessus des niveaux pré-pandémiques. L’investissement public a principalement contribué à cette augmentation, tandis que l’investissement dans le logement est resté faible – actuellement 12 % en dessous des niveaux pré-pandémiques.
L’inflation a rapidement diminué en 2023 en raison de la baisse des prix de l’énergie, mais des pressions inflationnistes subsistent. Les effets de base de l’année précédente ont fortement joué en 2024, et l’IPC de la Belgique est resté l’un des plus élevés de la zone euro (2,7 % en moyenne en 2024). En particulier, en incitant les entreprises à ajuster leurs coûts et leurs prix, l’indexation des salaires est devenue un moteur important de l’inflation sous-jacente, ce qui a temporairement pesé sur la compétitivité des prix. Un assouplissement supplémentaire de la politique monétaire devrait apporter un certain soulagement face aux craintes persistantes d’une spirale prix-salaires, la Belgique étant l’un des rares pays de la zone euro à disposer d’un système automatique d’indexation des salaires pour la plupart des revenus. Par ailleurs, l’augmentation des taux d’épargne et des intentions d’épargne devrait contribuer à modérer la croissance des salaires.
À l’avenir, la baisse de l’inflation (attendue à 2,0 % en 2025) et le redressement de la confiance des consommateurs devraient soutenir la consommation privée et l’investissement des ménages en 2025. Cependant, nous ne prévoyons qu’une reprise progressive du commerce, en raison de la faiblesse de la demande mondiale. Dans l’ensemble, nous prévoyons une croissance du PIB de +1,2 % en 2025 et de +1,4 % en 2026.
Le marché du travail montre quelques signes de ralentissement, avec un taux de chômage désormais à 5,8 % (contre 5,3 % en décembre 2019). En outre, le travail est moins perçu comme une contrainte à la production et le taux de vacance d’emploi en Belgique – bien qu’encore l’un des plus élevés en Europe – a diminué pour atteindre 4,9 % à la fin du troisième trimestre 2024, contre un pic de 6 % au premier trimestre 2022.
La pandémie et la crise énergétique ont accentué le niveau déjà élevé de la dette publique et des déficits fiscaux structurels de la Belgique, et les finances publiques demeurent un obstacle pour les perspectives à moyen terme. Le déficit public devrait rester autour de 5,0 % du PIB en 2025-2026, tandis que la dette publique devrait se maintenir à environ 107 % du PIB. L’augmentation des dépenses courantes non temporaires en 2022-2023 a été principalement alimentée par l’indexation automatique des salaires du secteur public et des prestations sociales, ainsi que par la hausse des coûts liés au vieillissement de la population et par des mesures permanentes prises par le gouvernement pendant la pandémie (par exemple, l’augmentation de la pension minimale et des salaires dans le secteur de la santé).
La Commission européenne a lancé une procédure de déficit excessif contre la Belgique à l’été 2024 pour non-respect de l’objectif de déficit de 3 %, mais le gouvernement n’a pas encore soumis le Plan Structurel à Moyen Terme, comme requis par le nouveau cadre. Ce plan, initialement prévu pour septembre 2024, a été reporté une première fois, le pays étant toujours en train de former son nouveau gouvernement. Le plan devrait inclure une trajectoire respectant les exigences des nouvelles règles budgétaires européennes, ainsi que des réformes et des investissements justifiant une prolongation de la période d’ajustement de quatre à sept ans, rendant ainsi l’effort moins contraignant.
En 2024, le secteur manufacturier s’est progressivement redressé après les revers de 2022-2023. La Belgique compte de nombreuses entreprises à forte intensité énergétique, qui ont souffert de la hausse des prix de l’énergie et des coûts salariaux. Nous prévoyons que l’industrie continuera de se redresser en 2025, à mesure que la demande s’améliorera et que les coûts se normaliseront davantage.
Les fonds du programme NextGenerationEU (NGEU) pourraient atténuer les perspectives économiques dans les prochains trimestres. Les 35 réformes prévues visent à résoudre les goulets d’étranglement freinant une croissance durable et pérenne, tandis que les 105 investissements identifiés ont pour objectif d’accélérer la transition vers une économie plus durable, bas-carbone et résiliente face aux changements climatiques, de maximiser les bénéfices de la transformation numérique et de garantir la cohésion sociale. Le plan vise également à améliorer la connectivité au sein du pays, à stimuler la performance du marché du travail et la capacité d’innovation de l’économie, tout en rendant les dépenses publiques plus efficaces et durables. Les fonds alloués s’élèvent à 5,9 milliards d’euros (dont 264 millions d’euros sous forme de prêts).
La Belgique reste un lieu d'investissement extrêmement attractif ; elle se classe au 21e rang des nations les plus compétitives au monde, selon le classement de l'International Institute for Management Development. Le pays est stratégiquement situé en Europe et abrite de nombreuses institutions de l'UE, l'OTAN ainsi que les sièges de nombreuses entreprises multinationales. La Belgique dispose également d'une infrastructure internationale de transport ferroviaire, aérien et maritime, ce qui en fait l'un des meilleurs emplacements pour l'industrie et la logistique.
Les discussions pour former une coalition gouvernementale approchent de leur ultime échéance : les négociations doivent être finalisées d’ici fin janvier 2025. Après leur victoire surprise lors des élections de juin 2024, Bart De Wever tente depuis plusieurs mois de former un gouvernement composé de cinq partis : l’Alliance néo-flamande nationaliste de droite (dont il est le président), le Mouvement réformateur francophone de centre-droit, le parti centriste francophone Les Engagés, le parti chrétien-démocrate et flamand centriste, ainsi que le parti de centre-gauche Flamand en Avant. Cette coalition potentielle réunirait 82 sièges sur un total de 150.
Si Bart De Wever parvient à un accord, il deviendra Premier ministre, dirigeant un gouvernement penché du centre au centre-droit, avec pour priorité de combler le déficit budgétaire de la Belgique. Mais en cas d’échec des négociations, le pays pourrait se retrouver sans autre option et se diriger vers de nouvelles élections, offrant ainsi une nouvelle opportunité à l’extrême-droite du Vlaams Belang de devenir le plus grand parti de Belgique.
Structure commerciale
Structure commerciale par destination/origine
(% du total, 2023)
Exportations | Rang | Importations |
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Allemagne
16.3%
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1 |
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Pays-Bas
13.5%
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2 |
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France
12.7%
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3 |
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États-Unis
7%
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4 |
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Royaume-Uni
5.9%
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5 |
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Structure commerciale par produit
(% du total, 2023)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Produits médicaux et pharmaceutiques
15.7%
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1 |
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Véhicules routiers
11.1%
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2 |
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Pétrole, produits pétroliers et matières connexes
8.5%
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3 |
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Gaz, naturel et manufacturé
4.1%
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4 |
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Produits chimiques organiques
3.8%
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5 |
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Afrique
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Amériques
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Asie-Pacifique
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Europe de l'Ouest
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Europe de l'Est
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Europe du Sud
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Moyen-Orient