Note du pays
Risque Faible pour les entreprises
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Risque économique
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Risque des affaires
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Risque politique
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Risque commercial
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Risque de financement
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Risque économique
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Risque politique
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Risque de financement
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PIB | 1 118 milliards USD (Classement mondial : 17, Banque mondiale 2023) |
Population | 17,59 millions (Classement mondial : 69, Banque mondiale 2023) |
Forme de l'Etat | Monarchie constitutionnelle |
Chef du gouvernement | Dick Schoof (Premier Ministre) |
Prochaines élections | 2028 (élections générales) |
Forces et faiblesses
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- L'une des économies les plus ouvertes au monde, bénéficiant de son emplacement stratégique
- Le marché du travail reste tendu, avec un faible taux de chômage et un nombre élevé de postes vacants
- Économie ouverte, caractérisée par un niveau de vie élevé
- Infrastructures bien développées
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- Fragmentation politique
- Crise du logement à résoudre : demande toujours élevée et offre limitée
- Transition écologique très urgente, notamment pour l’indépendance aux énergies fossiles
- Forte dépendance aux exportations dans un contexte de faible croissance des partenaires commerciaux
Situation économique
Bien que les Pays-Bas aient bénéficié d'un rebond post-Covid plus rapide que leurs homologues de la zone euro (+8,5 % par rapport à fin 2019, contre une moyenne de +4,6 % pour la zone euro), le pays a à peine évité une contraction en 2023 (+0,1 %). Et bien que l'activité économique ait repris en 2024, les moteurs de cette croissance restent volatils. La consommation privée a commencé à se redresser après que l’incertitude élevée et la flambée des prix ont affecté les comportements de consommation des ménages et des entreprises. Pourtant, la confiance des consommateurs et des entreprises demeure faible et inférieure à ses moyennes de long terme, tandis que le commerce extérieur et l’investissement restent également instables.
Les pressions inflationnistes aux Pays-Bas ont fortement ralenti en 2023, après avoir atteint l’un des taux les plus élevés de la zone euro en octobre 2022. L’inflation a rebondi à l’un des niveaux les plus élevés de la zone euro en 2024 (3,3 % en moyenne) en raison d’effets de base marqués, notamment sur les prix de l’énergie (gaz, électricité et chauffage urbain). En 2025, on s’attend à une baisse des prix, avec un indice des prix à la consommation (IPC) atteignant 2,7 %, puis 2,1 %. Combinée à une forte croissance des salaires, cette évolution devrait offrir un peu de répit à la consommation privée, qui devrait progressivement se redresser en 2025-2026.
Le marché du travail néerlandais reste très solide et tendu. De nombreuses entreprises recherchent de la main-d’œuvre tandis que peu de personnes sont en quête d’un emploi, avec un nombre de postes vacants atteignant des niveaux records. Une grave pénurie de personnel affecte plusieurs secteurs, notamment les technologies de l’information et de la communication (TIC), la construction, la santé et l’éducation. Le contexte de forte inflation et de pénurie de main-d’œuvre a entraîné une hausse marquée des salaires. De plus, le gouvernement a pris des mesures en faveur des travailleurs aux revenus les plus faibles en augmentant le salaire minimum.
Le premier budget du nouveau gouvernement prévoit de nouvelles dépenses tout en maintenant le déficit en dessous de 3 %. Selon le projet de budget, le déficit public devrait atteindre 2,5 % du PIB en 2025 (contre 1,8 % en 2024). Les priorités du gouvernement néerlandais portent sur la migration, le marché du logement tendu et le revenu des ménages. D'autres enjeux politiques majeurs concernent l'amélioration de la qualité et de l’accessibilité des soins de santé et de l’éducation, ainsi que la lutte contre le changement climatique, l’approvisionnement énergétique et les tensions sur le marché du travail.
Le Parti pour la liberté de Geert Wilders a créé la surprise en remportant les élections de novembre 2023, obtenant 37 sièges sur 150. Cependant, les négociations pour la formation d’un cabinet ont échoué à plusieurs reprises, aboutissant finalement en juillet 2024 à la formation du gouvernement Schoof, composé du PVV, du Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), du Nouveau contrat social (NSC) et du Mouvement agriculteur-citoyen (BBB). En raison de la fragmentation politique, le gouvernement reste fragile et devra relever de nombreux défis au cours de son mandat.
La migration et le logement, thèmes centraux de la campagne électorale, figurent parmi les principales priorités du nouveau gouvernement. Ce dernier a déjà annoncé la politique d’asile la plus stricte jamais mise en place, avec pour objectif de réduire ou de plafonner le nombre de migrants admis chaque année, y compris les demandeurs d’asile, les travailleurs migrants et les étudiants. Étroitement lié à l’arrivée de nouveaux habitants, le manque structurel de logements est redevenu un sujet brûlant, la demande étant encore renforcée.
Par ailleurs, le nouveau gouvernement a revu à la baisse ses ambitions climatiques. L’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 reste fixé à 55 % par rapport aux niveaux de 1990, mais il ne s’agit plus d’un seuil minimum et la marge supplémentaire prévue a été supprimée. Il est important de noter que les Pays-Bas sont l’un des plus grands exportateurs agricoles au monde (juste derrière les États-Unis). Associée à une densité de population élevée et à un trafic routier intense, cette situation entraîne d’importantes émissions d’azote.
De plus, la dépendance croissante des Pays-Bas au gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance des États-Unis a considérablement accru l’impact climatique de leur consommation de gaz. Bien que les États-Unis fournissent désormais 27 % du gaz utilisé aux Pays-Bas, ils sont responsables de 66 % des émissions totales de gaz à effet de serre liées à l’extraction et au transport de ce gaz.
Les Pays-Bas devraient recevoir 5,4 milliards d’euros de subventions (0,5 % du PIB) provenant des fonds NGEU. N’ayant pas sollicité de prêts auprès de l’UE en raison de coûts d’emprunt encore faibles, le pays a structuré son plan autour de six axes : favoriser la transition écologique, accélérer la transformation numérique, améliorer le marché du logement (avec un accent sur la rénovation), renforcer le marché du travail, les retraites et l’éducation tournée vers l’avenir, renforcer le secteur de la santé publique et la préparation aux pandémies, ainsi que lutter contre la planification fiscale agressive et le blanchiment d’argent.
Structure commerciale
Structure commerciale par destination/origine
(% du total, 2023)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Allemagne
22.8%
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1 |
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Belgique
12.2%
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2 |
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France
8.9%
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3 |
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Royaume-Uni
6.1%
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4 |
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États-Unis
5.1%
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5 |
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Structure commerciale par produit
(% du total, 2023)
Exportations | Rang | Importations |
---|---|---|
Pétrole, produits pétroliers et matières connexes
13.6%
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1 |
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Produits médicaux et pharmaceutiques
5.9%
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2 |
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Machinerie spécialisée
5.2%
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3 |
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Machines, dispositifs et appareils électriques, n.c.a
5%
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4 |
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Véhicules routiers
4.4%
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5 |
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Afrique
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Amériques
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Asie-Pacifique
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Europe de l'Ouest
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Europe de l'Est
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Europe du Sud
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Moyen-Orient