Dans le récent Allianz Trade Global Survey, 60 % des 4 500 entreprises impliquées dans l'étude s'attendent à un impact négatif de la guerre commerciale et 45 % prévoient une baisse du chiffre d'affaires à l'exportation. L'imprévisibilité des politiques tarifaires américaines a atténué les attentes de croissance, entraîné des retards de paiement et accru le risque de crédit, jetant une ombre d'incertitude sur les conditions du commerce mondial. Face à cela, les entreprises mettent en œuvre diverses stratégies pour renforcer leur activité et réduire les risques inutiles, allant du stockage de marchandises à l'augmentation des prix, en passant par le partage des risques avec les clients et les fournisseurs.
Lorsque les entreprises exportatrices sont confrontées à des vents contraires comme ceux-ci, les complications deviennent une source de préoccupation encore plus importante. Un désaccord ou un revers qui serait gérable dans des circonstances "normales" pourrait être vraiment préjudiciable au chiffre d'affaires, et l'augmentation des tarifs accroît le potentiel de litiges. Dans l'ensemble, tant les acheteurs que les vendeurs souhaitent éviter les coûts et les pertes imprévus, et négocier les termes des transactions de manière plus stratégique en tenant compte de facteurs tels que la distance, les ports et la valeur des marchandises. C'est là que l'utilisation judicieuse des Incoterms entre en jeu.